Journée nationale de l’information: le bilan d’une année 2022 qui s'achève, par l'ANME

Les membres du bureau exécutif de l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME). . ANME

En ce 15 novembre 2022, à l'occasion de la Journée nationale de l’information, les membres de l'Association nationale des médias et des éditeurs font un bilan de l'année d’activité qui s'achève, et plaident les causes défendues par les médias et les professionnels qui y travaillent.

Le 15/11/2022 à 13h16

Ce mardi 15 novembre, consacré Journée nationale de l’information, permet aux journalistes et professionnels des médias du Royaume, et au premier chef leurs représentants réunis dans l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME), d'établir un bilan de l'année d’activité qui s'achève.

Dans un communiqué diffusé à cette occasion, l’ANME explique que la célébration de cette Journée nationale intervient dans un contexte exceptionnel, alors que les séquelles de la crise du Covid-19 et ses répercussions sur les médias et leur fonctionnement se font encore ressentir, sans oublier, souligne-t-on, la situation sociale et professionnelle de plusieurs journalistes, qui travaillent pour certaines entreprises médiatiques ou de presse.

«Cette journée nationale est l’occasion pour nous au sein de l’ANME d'évaluer la situation, faire le bilan d’une année, ce qui a été réalisé et ce qui reste à faire. Une occasion aussi d’évoquer les horizons et les défis de la profession», écrit l’ANME.

Pour cette association professionnelle, le fait de marquer cette journée permet aussi d'insister sur les chantiers lancés pour la promotion du paysage médiatique national, de même que sur les acquis qu'ont obtenus des journalistes et des entreprises médiatiques.

L'ANME tient, dans ce même communiqué, à saluer le processus du renforcement de la liberté d’opinion et d’expression, de même que l’esprit de responsabilité qui anime les femmes et les hommes des médias, dans le contexte d'un pluralisme politique et démocratique dans lequel le Maroc s’est engagé depuis plusieurs décennies.

L’ANME profite des célébrations de ce 15 novembre 2022 pour rappeler que la défense de plusieurs dossiers est toujours d'actualité, afin de consacrer le rôle stratégique des médias, qui sont les miroirs des changements politiques, démocratiques et sociétaux des pays.

Ces actions devraient d’abord passer, explique l’ANME, par la poursuite d'efforts conséquents, à même d'aboutir sur des médias plus indépendants, grâce à une politique d'accompagnement qui leur permettrait de relever plusieurs défis, à divers niveaux, de manière pérenne.

L'ANME plaide enfin pour faire bénéficier les entreprises médiatiques de l’accompagnement nécessaire, à même de leur permettre de moderniser leurs équipements et leur permettre de s’acquitter de leurs missions, en tant que courroies de développement, et en tant qu'atouts à même de préserver le processus démocratique et le pluralisme linguistique, culturel et de pensées unifiant notre pays.

L'Association nationale des médias et des éditeurs appelle aussi à l'implication du ministère de la Communication et des autres partenaires étatiques, dans une logique d’investissement, afin de rompre avec le mécanisme des aides classiques. Un appel est donc lancé pour l'élaboration d'un programme d’encouragement aux entreprises de presse, afin qu’elles reprennent leur rôle, et le renforcent, dans la défense des intérêts du pays, tant dans celui-ci, que dans toute l'Afrique et dans le monde entier.

L'association prône le fait que le système d’autorégulation de la profession soit révisé, afin d'aboutir sur des institutions fortes, structurées, concurrentielles, portées par une logique d’investissement.

L’ANME appelle aussi à accorder plus d’attention aux petites et moyennes entreprises médiatiques, et à placer, pour l'ensemble des médias, l’élément humain au centre de toute stratégie.

L’organisation professionnelle conclut son communiqué en saluant l’interaction positive du département de la Communication et des autorités gouvernementales, par la prise en charge les salaires des professionnels au cours de la pandémie, ce qui a permis à plusieurs entreprises dont les finances sont précaires de dépasser ce cap.

Par Rahim Sefrioui
Le 15/11/2022 à 13h16