Le premier épisode de la série documentaire «Ana Bidaoui-les mémoires de Casablanca» a été diffusé comme prévu hier dimanche 4 juin à 22 heures dans l’émission: «Des histoires et des hommes» sur 2M. «Casablanca, cité millénaire convoitée» premier volet de la série en quatre épisodes, écrite par Rita El Qessar et réalisée par Nourredine Lakhmari» a été vu par 1,6 millions de téléspectateurs. Et sur YouTube, à l’heure où nous mettions en ligne, l’épisode a enregistré plus de 8,4 mille vues.
C’est ce que confirme une source de la chaîne qui précise que 5,4 millions de téléspectateurs (audience cumulée) ont pris contact avec l’émission. Plusieurs personnalités, connaisseurs de Casablanca, des architectes, des musiciens, des acteurs sociaux, des chercheurs en archéologie, des amateurs, ont été mis à contribution et ont livré leurs témoignages.
Tout au long des quatre épisodes de cette série, un voyageur traverse l’histoire qui commence à la préhistoire et non pas au début du 20ème siècle. Un des témoins de la série, Abderrahim Mouhib spécialiste de l’archéologie dira d’ailleurs dans ce cadre que Casablanca est le berceau de l’humanité au Maroc. Le site de Carrières Thomas, ou celui de Sidi Abderrahmane en sont d’ailleurs la preuve.
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«Nous avons voulu faire ce documentaire car Casablanca est dans la cartographie mondiale, la ville est dans l’imaginaire du monde, parce qu’il y a eu le film de Casablanca, la conférence d’Anfa en 1942, parce que c’est un musée d’architecture à ciel ouvert, parce que les tifos du Raja et du Wac circulent à travers le monde... La ville de Casablanca est connue, mais qu’est ce qu’on sait véritablement de Casablanca? Qu’est ce qu’on sait de son histoire, des migrations qu’elle a connues? Casa est une ville qui a une âme, un souffle. On l’aime ou on la déteste mais elle ne nous laisse pas indifférent», avait déclaré Reda Benjelloun, directeur des magazines d’information et du documentaire à 2M à Le360 en marge de l’avant-première qui s’est déroulée le mardi 30 mai au parc de la Ligue arabe.
En 52 minutes chacun, tous les épisodes de ce documentaire, le premier réalisé par Noureddine Lakhmari, sont mis en scène dans un esprit imprimé du cinéma nordique. Le lien est vite établi lorsque l’ont sait que Lakhmari a fait ses études de cinéma en Norvège après avoir quitté son Safi natal.