Mercredi 13 juillet dernier, deux passagers seulement ont embarqué à bord de l’Airbus A319, assurant la liaison aérienne Agadir-Paris, affrété par Transavia.
A bord, le couple, comme le personnal navigant, stupéfaits, n'en ont pas cru leurs yeux: à bord de l'appareil, d'une capacité de 140 passagers, il n'y avait qu'eux.
Un vol qui peut faire râler, pourtant: près de 9.000 litres de kérosène ont été brûlés pour parcourir une distance de 2.442 km, pour deux passagers seulement.
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Comment un tel vol a-t-il pu être maintenu? Contactée par la presse française, Air France, dont Transavia est une filiale, explique le caractère «exceptionnel» de cette prise en charge par la grève qui touche sa compagnie low-cost, et qui a entraîné l’annulation de nombreux vols.
Mais la grève n’explique pas tout. La compagnie aérienne avait en fait omis de prévenir une dizaine de passagers de l’annulation de ce vol en partance d'Agadir. «Nous nous étions préenregistrés la veille sans aucun problème, ce n’est qu’à notre arrivée à l’aéroport mercredi matin que nous avons appris que le vol avait été annulé», a expliqué le couple.
«Nous attendions dans la salle d’embarquement, lorsqu’on est venu nous chercher en nous annonçant qu’il n’y aurait que nous sur le vol. On a vraiment eu du mal à y croire», raconte Julie, l’une des deux passagers.
A bord, le couple de voyageurs a pu profiter d’un service digne d’une business class: annonces faites de vive voix et... repas arrosé au champagne.