Sous le soleil du Maroc, au sein des infrastructures flambant neuf du nouveau Parc zoologique Aïn Sebaa, ces deux éléphantes âgées de 47 ans vont pouvoir vivre leurs vieux jours en bénéficiant de plus d’espace et des soins appropriés à leur état de santé.
«C’est une opportunité qui s’est présentée pour ces vieilles dames», raconte à France 3 Claire Gilissen, porte-parole du parc de Pairi Daiza, près de Mons en Belgique, où les deux éléphantes sont soignées depuis 2017. «Elles ont besoin de plus de chaleur, comme tout le monde, surtout quand on est âgé comme elles», poursuit-elle, espérant que la nouvelle demeure marocaine des deux pachydermes sera la dernière.
De nombreux traumatismes
Rescapées d’un cirque en Europe, les deux éléphantes, qui avaient d’abord trouvé refuge pendant 15 ans au zoo d’Amiens en France, en gardent de nombreux traumatismes. À leur arrivée dans le parc de Pari Daiza, en 2017, elles souffraient toujours de troubles comportementaux consécutifs à leurs trop nombreuses années en cirques, tremblaient en permanence et ne pouvaient pas se mélanger aux autres groupes de leur espèce.
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Au sein du parc de Aïn Sebaa, patrimoine casablancais depuis plus de 80 ans, réaménagé en parc zoologique de dernière génération (Zoo-immersion), elles pourront bénéficier de soins adaptés à leur état et à leur âge avancé. Car si les troubles se sont «largement atténués», explique Claire Gilissen, le parc belge qui les accueillait jusqu’à présent estimait «ne pas pouvoir faire mieux», vu que les deux éléphantes «auront probablement besoin de plus en plus de soin et d’attention avec le temps».
C’est donc un voyage sous haute sécurité, avec la garantie d’un confort maximum, qui attend les deux pachydermes. Une fois arrivées à destination, une continuité sera assurée entre les soigneurs belges et marocains pendant plusieurs mois pour le bon suivi des deux éléphantes.