"Il semblerait que tout le monde se rend au Maroc ces derniers temps» annonce la publication avant de s’interroger : "et pourquoi pas?"
Le chroniqueur de la revue annonce d'emblée, en introduction de son article, que le tourisme au Maroc connaît une ascension fulgurante.
"Culminant au sommet des classements des pays à visiter, selon un nombre incalculable de revues de voyage", écrit l’auteur, le Maroc dispose de suffisamment de destinations "instagrammables" pour pouvoir s’imposer dans des catégories variées.
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Situé à quelques heures de vol seulement des grandes villes européennes, le pays a, entre janvier et octobre 2018, accueilli plus de 10,5 millions de touristes, "quasiment 10% de plus en comparaison à 2017, année qui était, en soi, un record. En 2017, le Maroc avait en effet accueilli 11,4 millions de touristes" souligne le chroniqueur.
La plupart des touristes font escale à Marrakech, la ville la plus visitée du pays, "qui s’est imposée comme la capitale du tourisme culturel", puis visitent ensuite Fès, capitale spirituelle du royaume, et longtemps sa capitale politique.
"J’aurais probablement fait le même choix si je n’étais venu que pour une semaine et que je n’avais jamais visité le pays" explique le chroniqueur, ironisant quelque peu sur les sempiternelles accroches de sites de voyage qui ont tendance à vanter en chœur le charme mystique des ruelles de la médina de Fès ou la magie des charmeurs de serpents de la Place Jemaa El Fna…
Autant de clichés qui laissent de marbre l'auteur de ce texte, lequel, après avoir séjourné un mois au Maroc, considère pour sa part que si Marrakech et Fès disposent, certes, de beaucoup de charme, c’est définitivement les paysages naturels qui offrent les meilleurs points de vue.
"De la taille de la Californie", le Maroc décrit dans Business Insider est celui des rondes collines verdoyantes, des eaux azurées de la Méditerranée, des plages de l’Atlantique tourmentées par les vents, des sommets enneigés, des dunes dorées du Sahara… N'en jetez plus... Autant de paysages contrastés, situés à quelques heures de route les uns des autres, desquels s'est émerveillé l'auteur de ces lignes.
"Moi qui ai visité beaucoup de pays offrant des panoramas époustouflants, je ne suis pas sûr d’avoir déjà visité un pays qui offre des paysages naturels aussi variés qu’au Maroc", poursuit-il, dithyrambique.
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Et de citer, à titre d’exemple, Erg Chebbi, ce désert où ont eu lieu de nombreux tournages de productions cinématographiques occidentales, en raison de la beauté époustouflante de l’étendue de ses dunes, "couleur de feu".
Autres spots visités par le chroniqueur, les gorges du Dadès, situées à quatre heures de route seulement de cette mer de sable orangée que sont les dunes de Merzouga, ou, bien plus au nord, à une journée de route, les montagnes verdoyantes du Rif qui surplombent la Méditerranée.
Durant ce mois d’intense immersion en terre marocaine, ce chroniqueur de voyage a également découvert le Toubkal, mont le plus haut d'Afrique du Nord, situé dans le Haut Atlas, avant de longer la côte Atlantique et de dépasser Essaouira pour s’attarder à Sidi Kaouki, puis dans une douzaine d’autres minuscules villages qui bordent l’océan.
En guise de dernier conseil, ce voyageur, visiblement épris du royaume, invite à ne pas s’arrêter dans les villes bondées de touristes en quête de lieux instagrammables, "à l’instar du jardin Majorelle, ce lieu autrefois de paix", devant lequel des nuées de touristes s’attardent pour prendre "le" parfait cliché, sur fond de l’iconique bleu Majorelle…
Au lieu de cela, "si vous prévoyez un voyage au Maroc, faites-vous une fleur: sortez de Marrakech et de Fès et partez à la découverte du pays", conseille-t-il...