S'exprimant ce mardi lors d'un séminaire dédié au projet de loi sur la création d'entreprises par voie électronique, Salaheddine Mezouar a évoqué deux principaux obstacles qui selon lui freinent le développement de l'économie nationale: la bureaucratie et la centralisation des décisions.
"Nous n'avons pas avancé dans le débat sur le nouveau modèle économique. Il faut d'abord simplifier les procédures administratives et appliquer la décentralisation et la régionalisation", a-t-il déclaré lors de cette journée d'étude, avant d'appeler les politiques et les opérateurs économiques à "agir vite et à hausser la cadence du développement". Pour le président de la CGEM, "le Maroc a besoin d'un secteur privé fort et le temps presse".
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Le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économique numérique, Moulay Hafid Elalamy a, lui, mis l'accent sur ce projet de loi appelé à encourager la création des entreprises et à accompagner leurs chefs.
Ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a insisté sur l'apport de ce projet de loi qui sera encadré par son département. Il a aussi appelé à la dynamisation de l'économie nationale, car, a-t-il affirmé, "les attentes de citoyens sont fortes, notamment en matière d'emplois".
