Lors de cette conférence organisée lundi soir à Rabat par le PPS en présence d'économistes et d'hommes politiques dont le SG du parti, Nabil Benabdellah, Ahmed Rahhou, PDG du CIH, s'est déclaré optimiste quant à la mise en place de ce nouveau régime. L’offensive spéculative à la veille de l'annonce de l'entrée en vigueur de ce système de change, qui s’est soldée par des transactions portant sur 40 milliards de dirhams de devises, "n'a pas eu un impact trop négatif sur le matelas de devises au Maroc", a estimé le patron du CIH.
Ce dernier explique que "ces montants ont finalement été redirigés vers le circuit normal, soit via le marché des devises soit via des transactions commerciales". Le PDG du CIH a, en outre, estimé que le décalage entre l'annonce et l'entrée en vigueur de la flexibilité du dirham est "une décision politique".
A ce propos, Abdelouahed Souhail, membre du bureau politique du PPS a souligné que le gouvernement a retardé l'entrée de la flexibilité du dirham en raison des craintes soulevées par les citoyens. "Il n'y a pas eu de débats publics ni au gouvernement, ni au Parlement, ni ailleurs", a-t-il regretté avant de rappeler que la flexibilité du dirham est une opération irréversible.