La réunion entre le ministère du Tourisme et les représentants de la Fédération nationale du transport touristique a été un succès. Tenue le 26 janvier dernier, cette rencontre vient en réponse à la crise que vit le secteur, indique le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition du mardi 31 janvier.
Cette crise est née «notamment après que les établissements de crédit aient fait fi de l’accord conclu avec le Groupement professionnel des banques du Maroc et les établissements financiers pour accorder un moratoire aux transporteurs dont l’activité a été gelée durant la crise pandémique et, notamment, pour ceux qui sont à jour au 28 février 2020», lit-on. Conséquence, plusieurs entreprises se sont retrouvées dans l’embarras à défaut de paiement des échéances.
Le sujet a été fortement abordé lors de la rencontre. Il a été convenu de présenter une liste des entreprises lésées. Selon la fédération, ce sont près de 200 entreprises qui sont concernées sur un total de 1.600, soit 12,5%.
Dans le même sillage, les discussions ont porté sur la situation du secteur. Les parties prenantes ont également évoqué les solutions appropriées pour améliorer les conditions des opérateurs. «La rencontre s’est déroulée dans de bonnes conditions et le ministère était tout ouïe des problématiques qui entravent le développement du secteur car il faut prendre en considération qu’il s’agit d’un secteur fragile dont l’activité est marquée par la saisonnalité. Par rapport aux entreprises ayant subi un préjudice, la ministre a promis d’étudier le dossier et d’intervenir auprès des institutions concernées», assure Mohamed Bamansour, secrétaire général de la FNTT, cité par le quotidien.
Les échanges avec le département de tutelle ont également porté sur la nouvelle feuille de route pour le secteur touristique. Problème de taille: le parc automobile dont dispose le Maroc est insuffisant. «Eu égard aux ambitions de la nouvelle feuille de route, le parc actuel, qui est à peine à 25%, est à renforcer. Pour atteindre les objectifs escomptés, un effort en investissement dans le secteur du transport touristique est requis», réclame Bamansour.