L’Observatoire de Wafasalaf passe au crible le marché de l’occasion. Dans son édition du mercredi 25 octobre, L’Economiste rapporte que la filiale d’Attijariwafa bank lui a d'ailleurs consacré une étude, dans le but de «décortiquer le comportement d’achat des ménages marocains». Le journal précise ainsi que le consommateur prend essentiellement en considération trois critères pour l'acquisition d'un véhicule d'occasion, soit le prix, la marque et l’état mécanique du véhicule.
Par ailleurs, les canaux d’achat sont dominés par les transactions de particulier à particulier (52%). En effet, «l’achat de véhicule d’occasion est très marqué par la relation interpersonnelle». Viennent ensuite internet (29%), les courtiers (23%) et les garages spécialisés (20%). Ceci dit, L’Economiste remarque qu’au niveau de la progression des canaux, «les Marocains accordent de plus en plus d’importance aux canaux institutionnels et aux relations de nature professionnelle, au détriment des relations de nature amicale, même s'ils sont plus rassurés lorsqu’ils achètent le véhicule à une connaissance».
L’achat via internet est, quant à lui, de plus en plus prisé. Il est considéré comme le support idéal en ceci qu'il offre «une idée précise des fourchettes de prix, selon des critères divers liés à la marque, à l’ancienneté du véhicule, au kilométrage...». D’ailleurs, les transactions via internet enregistrent, depuis 3 ans, une croissance de 15 à 20% en termes de trafic. Cependant, le net présente l’inconvénient de réunir tous types de revendeurs (particuliers, courtiers, intermédiaires, garagistes...) sur les mêmes plateformes.
Pour son étude, l’observatoire de Wafasalaf s'est basé sur un échantillon global de 1.212 foyers représentant les trois principales couches socioprofessionnelles, regroupant des personnes âgées de 25 ans à 55 ans, et répartis sur les 8 villes de Casablanca, Rabat-Salé, Marrakech, Agadir, Fès, Tanger, Oujda et Béni-Mellal.