La croissance ne sera pas celle espérée. Dans son édition du jour, L’Economiste attribue cette prévision au recul de la valeur ajoutée du secteur primaire au cours du premier trimestre 2019 en raison en grande partie de la baisse de 3,2% de l’activité agricole compensée par une augmentation de celle de la pêche de 18,4%.
Dans ce contexte, la croissance de l’économie est ressortie à 2,8% contre 3,5% à la même période de 2018, principalement portée par les activités non agricoles (+3,8%). Le journal relève toutefois que le moteur de la croissance reste la demande intérieure.
Le secteur secondaire lui affiche des hausses. La valeur ajoutée des activités secondaires s’accroit de 4,6%. «Les plus fortes hausses ont été réalisées par l’électricité (23,5%), l’industrie d’extraction (5,6%) et le BTP (1,5%). Le secteur des services, de son côté, maintient sa croissance autour de 3% avec «en tête, les services rendus par l’Administration publique et la sécurité sociale».
L’Economiste relève toutefois la contribution négative des échanges extérieurs. «Bien qu’en retrait par rapport au 1e trimestre 2018, la contribution du commerce extérieur s’est traduite par 0,8 point de pourcentage en moins». Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 1,7% au premier trimestre 2019 contre 7,4%, avec une contribution à la croissance de 0,7 point. Par contre, les importations ont retranché 1,5 point à la croissance. Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu une hausse de 3,8% au lieu de 3,3% au premier trimestre de l’année 2018.