La campagne agricole sera résolument bonne cette année. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme que la pluviométrie, abondante ces derniers jours, annonce une excellente campagne agricole. L'excédent de précipitations se chiffre à 185%, soit un cumul de 258 mm. «L’hypothèse d’une production céréalière de 70 millions de quintaux, retenue par le gouvernement sortant, devrait être largement dépassée», précise le journal. Et ce même en considérant que les semis ont été limités à 4 millions d’hectares au lieu des 5 à 5,5 millions habituels. Dans ces conditions, les différentes prévisions de croissance du PIB, comprises entre 4,2 et 4,5%, se préciseraient.
En attendant, «la situation évolue favorablement dans plusieurs régions à fort potentiel céréalier». Pour exemple, la région de Casablanca-Settat concentre 25% des superficies semées. Selon le journal, la saison devrait y être d’une excellente cuvée, aussi bien pour les céréales que pour les cultures industrielles. Même les maraîchages s’y développent bien et le prix des composants de l’aliment de bétail n’ont pas beaucoup progressé. La région du Tadla-Azilal suit la même tendance. Les programmes céréalier et sucrier de la région ont été pleinement réalisés. Les records de production de sucre réalisés lors de la campagne précédente pourraient même être battus.
Plus globalement, toutes les régions présentent un excédent pluviométrique. «Reste à espérer que la pluviométrie soit au rendez-vous lors du mois de mars et début avril», car les pluies de cette période de l’année sont déterminantes aussi bien pour les cultures d’automne que celles du printemps.
Au-delà de la céréaliculture, les précipitations impacteront positivement les autres filières, en particulier le maraîchage de plein champ, les cultures industrielles et l’arboriculture fruitière.
Pour le moment, l’état de l’arboriculture fruitière est jugé bon dans l’ensemble des régions de production. Les agrumes devraient enregistrer, cette année, une production record de 2,36 millions de tonnes.
