Les discussions auraient eu lieu dans les bureaux de Jony Ive, à San Francisco. L’ancien designer en chef d’Apple, qui a notamment aidé à concevoir les courbes emblématiques des produits de la marque à la pomme, a été approché par Sam Altman, le patron d’OpenAI, pour développer le premier appareil grand public de la start-up à l’origine de ChatGPT. C’est ce que révèle quotidien français Les Echos, citant à son tour le Financial Times.
«Les deux hommes ont pour projet de créer un appareil offrant une expérience utilisateur plus naturelle et intuitive pour interagir avec l’intelligence artificielle développée par ChatGPT», lit-on.Un «iPhone de l’IA», inspiré de la façon dont la technologie d’écran tactile du premier iPhone a contribué à révolutionner l’interaction avec l’Internet mobile, selon des personnes proches du dossier.
Le processus d’identification d’un design ou d’un dispositif en est encore à ses débuts et de nombreuses idées différentes sont sur la table, ont-ils déclaré au Financial Times. «Si le projet n’en est encore qu’au stade embryonnaire, et qu’aucun accord n’a été fixé, les deux hommes seraient allés taper à la porte de SoftBank pour chercher de l’argent frais. Sam Altman, le dirigeant d’OpenAI, aurait fait appel à Masayoshi Son, le patron du conglomérat japonais, pour injecter 1 milliard de dollars dans l’entreprise derrière ce projet», lit-on encore.
Les trois figures de la tech ont discuté de la création d’une société qui s’appuierait sur les forces et la technologie de leurs trois groupes. Masayoshi Son aurait notamment fait pression pour que la société de conception de puces Arm, dans laquelle SoftBank détient une participation de 90 %, joue un rôle central, selon le FT. «Des milliards, OpenAI n’en manque pourtant pas. Selon le Wall Street Journal, depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, la valorisation de la start-up aurait triplé, avoisinant désormais les 80 à 90 milliards de dollars. Sam Altman envisagerait de céder une partie du capital, détenu à 49 % par Microsoft, qui a investi 10 milliards de dollars dans la start-up», précise Les Echos.