Transport aérien: les compagnies africaines pour une libéralisation du ciel africain

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Revue de presseKiosque360. Réunis à Rabat, dans le cadre de la 50ème Assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes africaines, les opérateurs du continent passent en revue les défis de leur secteur d’activité.

Le 26/11/2018 à 21h43

Rabat abrite, depuis le 25 novembre, la 50ème Assemblée générale de l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA). Une rencontre importante pour les opérateurs du continent qui y voient l'occasion de discuter des défis et perspectives de développement de leur secteur.

Aujourd’hui Le Maroc, qui revient sur cet événement dans sa livraison du 27 novembre, affirme que le souci majeur des opérateurs concerne la libéralisation du ciel continental. Ainsi, pour le PDG de la Royal Air Maroc, cité par le journal, cette libéralisation en vue d’avoir un marché unique constitue un tournant pour le secteur aérien africain. Il assure également que le projet prend forme, ajoutant au passage qu’il y a aujourd’hui une emprise des compagnies non africaines sur le continent.

Pour Abdelhamid Addou, cela représente aussi un défi majeur pour le secteur. «Les dirigeants de compagnies africaines devraient œuvrer pour le développement des infrastructures aéroportuaires et d’une offre de qualité, de nouvelles technologies, ainsi que du service à bord», a-t-il précisé.

Ladite assemblée générale de l’AFRAA tombe donc à point nommé pour discuter des voies et moyens à mettre en œuvre pour être à la hauteur des enjeux. Pour le secrétaire général de l’AFRAA, Abderahmane Berthé, il est primordial d’améliorer l’accès aux marchés. «Nous avons besoin d’industrie compétitive et de production de technologies, notamment de connectivité pour les communautés», a-t-il souligné.

Aujourd’hui le Maroc précise que l’Association internationale du transport aérien (IATA) entend mettre un accent particulier sur le développement de la sûreté et de la sécurité. Cette structure, dirigée par le Français Alexandre De Juniac, appelle également les gouvernements à développer des infrastructures efficaces pour que l’aviation soit le moteur de la prospérité. «L’aviation peut aider l’Afrique à se transformer économiquement. Le talent humain est aussi important pour le développement du futur de l’aviation», a souligné Alexandre De Juniac. 

Par Ismail Benbaba
Le 26/11/2018 à 21h43