Malgré l'établissement de deux zones visant un assouplissement des mesures de confinement en fonction de la situation épidémiologique de chaque préfecture et province, le trafic aérien n’est pas près de redécoller. En effet, la délimitation des deux zones n’a pas été accompagnée par une levée de l’interdiction des déplacements intervilles qui restent soumis aux mêmes conditions et restrictions imposées avant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire, y compris à l’intérieur d'une même zone.
La liberté de circulation associée à la zone numéro 1 couvre uniquement le territoire exclusif de chaque province ou préfecture et, par conséquent, n’autorise pas les déplacements entre les préfectures et provinces concernées. Cela vaut aussi bien pour les déplacements terrestres qu’aériens.
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«La reprise du trafic aérien domestique aura lieu le jour où les restrictions seront levées pour le trafic routier de voyageurs», nous confie une source gouvernementale, en précisant que cette décision relève des prérogatives du ministère de l’Intérieur. Contrairement aux vols internationaux dont la reprise dépend de la réouverture des frontières aériennes, une décision qui, elle, devrait émaner du ministère des Affaires étrangères et de la coopération.
Pour l’heure, aussi bien les deux compagnies aériennes assurant le trafic domestique (Royal Air Maroc et Air Arabia) que les aéroports gérés par l’ONDA se disent prêts à reprendre l’activité une fois donné le feu vert du gouvernement. En attendant, le trafic aérien national reste animé par les vols cargo et par ceux dévolus aux rapatriements qui vont sans doute s’intensifier dans les jours qui viennent, en lien avec l’opération lancée ces derniers jours par le Maroc en faveur des ressortissants bloqués à l’étranger.