L’Agence nationale de réglementation des telecoms (ANRT) tire les oreilles des trois opérateurs. Elle vient en effet de saisir les opérateurs concernés par les dégradations de la qualité des communications soulevées dans sa dernière enquête sur le sujet.
L’agence les somme ainsi d’entreprendre les actions nécessaires pour y remédier. « Les services techniques de l’ANRT assureront un suivi rigoureux de la mise en œuvre de ces actions durant 2016 », assure-t-on auprès de l’ANRT. Ce suivi se fera sous forme de campagnes de mesures sur le terrain pour évaluer l’efficacité des actions entreprises par les trois opérateurs.
Il faut dire que cette remise à l’ordre s’imposait. Les résultats de l’enquête effectuée en Octobre et Novembre derniers ont de quoi donner froid au dos. A titre d’exemple, le taux moyen de réussite global pour le service voix 2G est ressorti à 95.90% dans les villes. Ce taux est à la limite du seuil réglementaire. Dans les autres sites, notamment les autoroutes, les routes nationales et sur les axes ferroviaires, ce taux est même en dessous de ce seuil.
Chacun des opérateurs présente des lacunes sur au moins un des aspects analysé par le régulateur. A titre d’exemple, lorsque Meditel est pointé du doigt pour la qualité de son réseau dans les autoroutes et les routes nationales, Inwi fait défaut au niveau des axes ferroviaires. Pour Maroc Telecom, c’est la qualité des communications en on-net (communication entre numéros du même opérateur) dans les villes et les routes nationales qui n’est pas au top.
C’est dire que chacun des trois opérateurs aura à entreprendre des corrections dans les domaines où cela s'impose.