Il n’a pas failli à sa mission. Le Technopark, mis en place en 2001 et voué à être un incubateur de start-up, a porté les ambitions marocaines en matière de création d’entreprises axées Informatique-Télécommunications (IT), Green Tech, Smart Cities et industrie culturelle. Selon L’Economiste, dans son édition du 22 mai, cette structure revendique plus de 10% du chiffre d’affaires du secteur IT, soit 800 millions de DH. Une manne alimentée par plus de 230 entreprises et générant 1.500 emplois répartis entre Casablanca, Rabat et, très bientôt, Tanger.
40% de ces entreprises sont installées au Technopark depuis moins de quatre ans, tandis que celles qui vont s’installer ailleurs gardent un lien étroit avec la structure. Les baux, très bon marché lors des dix-huit premiers mois de l’installation d’une start-up (1.500 DH à Casablanca, 600 DH à Rabat), doublent une fois cette période écoulée. Un traitement préférentiel est accordé aux porteurs de projets, alimenté par l’intégration de structures pérennes capables de financer les structures plus modestes et les tirer vers le haut. Ainsi, des entreprises telles qu’Atlas Voyages, M2T, BMCE Bank et Maroc Telecom y sont domiciliées ou y louent des bureaux.
Alors qu’il s’était essentiellement ouvert sur l’IT pendant près d’une décennie, le Technopark s’intéresse désormais au développement durable (solaire, photovoltaïque…) et à l’industrie culturelle (boîte de production, post-production, réalisation, agents pour artistes …) suite à un partenariat avec EAC-L’Boulevard.Et ce n’est pas tout : le Technopark compte également s’ouvrir sur le reste du Maroc. Après l’implantation d’une structure à Rabat en 2012, un autre site devrait être opérationnel à Tanger. Le management prospecte également à Agadir, Oujda et Marrakech.