Le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a présidé, mercredi 15 novembre à Rabat, la cérémonie de signature d’une convention relative à la mise en œuvre du programme de renforcement des effectifs des inscrits et des diplômés en filières numériques dans les universités publiques marocaines. La convention vise à porter le nombre de lauréats, d’environ 8.000 actuellement dans les différents cycles de formation, à 22.500 à l’horizon 2027, indique le quotidien Aujourd’hui le Maroc.
Les nouvelles formations numériques lancées au sein de 12 universités à travers les régions du Royaume comprennent 144 filières en matière d’analyse de données, de technologies numériques, de cybersécurité, de développement de programmes, de métadonnées, d’intelligence artificielle et autres.
Il y a quelques mois, la ministre déléguée auprès du chef de gouvernement chargée de la transition numérique et de la réforme administrative, Ghita Mezzour, avait affirmé que le Maroc ambitionne de devenir un pôle numérique régional. Une stratégie nationale de transition numérique et de réforme administrative à l’horizon 2030 est actuellement en cours de finalisation. Mezzour a aussi mis en avant la confiance des investisseurs pour le Maroc, qui a signé 17 conventions dans le domaine de l’Offshoring, pour des investissements d’une valeur de plus d’un milliard de dirhams, qui permettra de créer plus de 17.000 emplois.
Dans ce cadre, elle a passé en revue les multiples actions et stratégies adoptées par le Royaume visant à encourager les investissements directs étrangers, rappelant que le Maroc a procédé à l’adoption de la simplification des décisions administratives, une mesure en cours d’étude au niveau des Centres régionaux d’investissement (CRI).
Ces mesures viennent s’ajouter à plusieurs chantiers ambitieux entrepris par le Royaume, dont la nouvelle charte de l’investissement, voulue par le Roi comme une charte compétitive, qui consacre le Royaume comme terre d’investissement sur le plan régional et international.