Stations balnéaires: Saemog appelée à plus de visibilité

La ville d’Agadir est réputée dans le monde entier pour sa plage de sable fin. D’une longueur de huit kilomètres, la plage d’Agadir est protégée des vents qui balaient la côte.

La ville d’Agadir est réputée dans le monde entier pour sa plage de sable fin. D’une longueur de huit kilomètres, la plage d’Agadir est protégée des vents qui balaient la côte. . DR

Revue de presseKiosque360. Les stations balnéaires devraient faire l’objet d’un nouveau redéploiement au cours des quelques années à venir. Cela implique un repositionnement des sites et la prise en compte de la composante durable.

Le 15/02/2016 à 01h01

Alors que l’on croyait les différents projets relatifs aux stations balnéaires voués à l’échec, le ministère du Tourisme tente, au contraire, d’accélérer leur redéploiement, ce qui implique un repositionnement des sites et la prise en compte de la composante durable, rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 15 février.

D’après le journal, la première phase de cette nouvelle vision porterait sur l'ouverture de la station Taghazout Bay, en 2017-2018. Le ministère de tutelle ambitionne de même de redimensionner Saïdia pour la mettre aux standards internationaux, de donner plus de visibilité à Mogador et Oued Chbika et, surtout, de repositionner Lixus.

Cité par le journal, Lahcen Haddad, ministre du Tourisme, a déclaré avoir "demandé à Alliances de redimensionner ses programmes". A défaut, a-t-il ajouté, "nous devrons faire appel à un nouvel entrant, un investisseur marocain ou étranger. Toutes les options restent ouvertes". Et en ce qui concerne Mogador, le ministre a de même affirmé avoir "demandé à ce que l’investisseur (Saemog) donne plus de visibilité sur les 2 et 3e phases du site". "Je les ai relancés plusieurs fois. J’attends encore leur retour", a-t-il précisé.

Lahcen Haddad avoue que le Plan Azur était, dans sa conception, très ambitieux. «L’on ne peut pas faire dans la conception, l’aménagement, le développement, l’animation … et maîtriser l’ensemble», a-t-il affirmé au quotidien. Le ministre nuance néanmoins en rappelant que la conjoncture n’a pas arrangé les choses. Résultat, le ministère devrait redimensionner l’offre en donnant la priorité à 2 ou 3 stations et programmer les autres pour le moyen ou le long terme.

Par Mouna Qacimi
Le 15/02/2016 à 01h01