SpaceX rencontre des difficultés dans le déploiement de ses satellites Starlink V2

Satellite Starlink V2.

Satellite Starlink V2.

Revue de presseLe déploiement, le 22 mars dernier, de la seconde génération de satellites Starlink V2 par la société SpaceX a connu quelques couacs. Cet article est une revue de presse du journal français Capital.

Le 23/03/2023 à 23h00

Dans l’une de ses récentes publications sur son site internet, le journal français Capital rapporte que le déploiement de la seconde génération de satellites Starlink V2 par la société SpaceX a connu quelques couacs. Et c’est le patron de SpaceX, Elon Musk lui-même, qui a confirmé cela sur son réseau social, Twitter.

On apprend qu’il s’agissait de «quelques problèmes», notamment des altitudes orbitales instables. «Certains satellites seront désorbités, d’autres seront testés de manière approfondie avant de monter en altitude au-dessus de la station spatiale», a expliqué Elon Musk.

Capital.fr souligne aussi qu’à compter du 15 mars, les 21 satellites, connus sous le nom de Groupe 6-1, ont vu leur altitude orbitale fluctuer au fil des jours, descendant à environ 365 kilomètres au lieu de 380 kilomètres. «Ce comportement inhabituel a suscité de nombreuses interrogations parmi les spécialistes de la conquête de l’espace. S’il a confirmé l’existence de problèmes, Elon Musk n’a pour l’instant pas fourni de précisions sur la nature exacte du problème rencontré par la seconde génération de la constellation de satellites Starlink», précise la même source.

Force est de remarquer que la seconde génération de satellites Starlink est constituée de deux versions. Notons que la première variante est baptisée V2 standard, alors que l’autre, plus compacte, est dénommée V2 Mini. Capital.fr indique qu’en dépit d’un gabarit plus petit, SpaceX assure que les performances du V2 Mini «sont du même acabit que ceux de son grand frère».

Soulignons que SpaceX a développé ces deux versions parce que la fusée Falcon 9 n’est pas en capacité d’embarquer les satellites V2 standard trop volumineux. «Pour ce faire, il faudra attendre la mise en service de la fusée Starship. De fait, les V2 Mini apparaissent donc être une solution provisoire, en attendant l’inauguration du nouveau lanceur d’engin XXL de SpaceX», conclut capital.fr.

Par Ismail Benbaba
Le 23/03/2023 à 23h00