Ce résultat, indique l’ANP dans un communiqué, traduit la confiance des investisseurs et institutionnels intervenant sur ce marché, la solidité du business model et les atouts du mode de gouvernance, notamment en matière de politique financière.
«L’ensemble de ces éléments offre à l’Agence toutes les garanties pour accompagner le financement de ses projets de développement sans recourir à la garantie de l’Etat pour lever des fonds, y compris à l’international», poursuit le communiqué.
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L’Agence a marqué délibérément «une pause» dans la mobilisation de financements externes en 2018, en s’appuyant essentiellement sur ses ressources financières propres. Son taux d’endettement s’est amélioré de 10 points de base, passant de 63% en 2017 à 53% en 2018, «un niveau nettement inférieur à la norme, ce qui traduit la bonne santé financière de l’Agence», ajoute la même source. Les capitaux propres de l’ANP à fin 2018 s’élèvent à 4,1 milliards de dirhams.
Cette deuxième émission obligataire (après celle d’octobre 2017 portant sur un montant de 500 millions de dirhams) est destinée à financer partiellement le plan d’investissements de l’ANP couvrant la période 2019-2021 et dont le montant s’élève à 3,2 milliards de dirhams l’ANP.
«L’ANP vise à doter l’économie marocaine de ports performants, sécurisés et aux standards internationaux et faire des ports un outil de développement intégré dans leur environnement local, régional et international au service de la communauté portuaire», souligne le communiqué.
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Pour atteindre ces objectifs, l’ANP compte faire appel davantage aux institutionnels et investisseurs et ainsi se positionner en tant qu’émetteur régulier sur ce marché obligataire.
Mais, au-delà de l’appui financier qu’apportent ces institutionnels et investisseurs pour la réalisation des projets d’investissements de l’ANP, le financement par le marché financier national marque la contribution et le soutien de ce marché aux investissements publics en général et au secteur portuaire en particulier.
Pour rappel, l’ANP a été le premier établissement public à avoir mis à contribution le financement des banques nationales dans la réalisation d’infrastructures portuaires.
