Des informations circulant en septembre 2019 faisaient état d'une supposée entente illicite entre les majors de la distribution des hydrocarbures sur les prix à la pompe. Suite à cela, le Conseil de la concurrence a dû réagir par voie de communiqué, dégageant toute responsabilité à l’égard de ces informations. L’instance présidée par Driss El Guerraoui avait ainsi affirmé que "la Direction des instructions du Conseil est encore dans la phase d’examen des réponses des sociétés pétrolières aux griefs qui leur ont été notifiés conformément aux dispositions de la Loi sur la liberté des prix et de la concurrence".
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Pour l’heure, seule Vivo Energy a reconnu avoir fait l’objet d’une enquête. Dans un communiqué diffusé ce jeudi 16 janvier, la société néerlandaise indique que sa filiale Vivo Energy Maroc a été informée qu'elle faisait l'objet d'une enquête menée par le Conseil de la concurrence.
Vivo Energy Maroc devra soumettre des observations au Conseil de la concurrence au cours des deux prochains mois avant qu'un rapport ne soit soumis au Conseil pour examen et jugement, est-il précisé.
Vivo Energy estime que sa filiale marocaine a toujours agi conformément aux «lois, règles et réglementations applicables en matière de concurrence», poursuit la même source.
Si tout se passe comme prévu, les membres du Conseil de la conccurence délibéreront en mars prochain en assemblée plénière sur la décision à adopter concernant cette saisine.