Résilience climatique: le FMI accorde un prêt de 415 millions de dollars au Maroc

FMI - Fonds monétaire international - International Monetary Fund

Le siège du Fonds monétaire international à Washington, aux États-Unis.

Le Fonds monétaire international (FMI) accorde au Maroc un prêt de 415 millions de dollars dans le cadre du programme de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD). Ce financement est destiné à accompagner le Royaume dans la lutte contre les risques liés au changement climatique et l’accélération de sa transition énergétique.

Le 13/11/2024 à 11h42

Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé la deuxième revue du programme de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) en faveur du Maroc, doté d’un montant de près de 1,3 milliard de dollars, indique un communiqué de l’institution financière. Cet achèvement de la revue permet au Maroc de prélever un montant d’environ 415 millions de dollars, portant le décaissement total du Royaume au titre de la FRD à 747 millions de dollars.

«Les autorités marocaines continuent de progresser de manière constante dans le renforcement de la résilience du Maroc au changement climatique, en s’appuyant sur des fondamentaux et des cadres politiques très solides et sur un historique soutenu de mise en œuvre efficace des politiques», a commenté Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du FMI, cité dans le communiqué.

«Les résultats obtenus dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité ont été solides. Les autorités sont conscientes de la forte exposition du Maroc aux risques liés au changement climatique et aux catastrophes naturelles et restent engagées dans la transition verte et le renforcement de la résilience climatique», ajoute-t-il.

Libéraliser le marché de l’électricité, «écologiser» la fiscalité

Saluant l’accent mis par le Maroc sur la décarbonation, le dirigeant du FMI a toutefois appelé à la mise en œuvre rapide des mesures restantes dans le cadre de l’accord de la FRD. «Les efforts doivent se concentrer sur la libéralisation accrue du secteur de l’électricité, l’écologisation du système fiscal, la lutte contre les risques que le changement climatique fait peser sur la stabilité des systèmes budgétaire et financier, et la protection des ressources en eaux souterraines du pays», a-t-il énuméré.

Par Lahcen Oudoud
Le 13/11/2024 à 11h42