Le 1er septembre, la CGEM a tenu son conseil d’administration. Au programme, deux sujets majeurs de la rentrée économique: la Loi de finances 2024 et le dialogue social.
Devant la presse, le patronat a tenu à transmettre deux messages: la Confédération est mobilisée pour la croissance et tiendra tous ses engagements, rapporte l’hebdomadaire La Vie Éco.
Au niveau du budget 2024, la CGEM a dévoilé ses propositions, notamment fiscales, qu’elle compte défendre auprès du gouvernement. Pragmatiques selon le président de la CGEM, Chakib Alj, ces propositions concernent essentiellement la TVA et la fiscalité locale. Pour la TVA, le patronat plaide pour trois taux, l’un à 0% et les deux autres de 10 et 20%. Quant à la fiscalité locale, la CGEM plaide pour sa simplification.
«Nous souhaitons une réforme de la TVA pour aller dans le sens des recommandations des Assises de la fiscalité qui ont préconisé la neutralité de cette taxe. Pour les taxes locales, la CGEM et les opérateurs souhaitent une plus grande clarification, en allant vers deux taxes locales plutôt que les 27 taxes que nous avons aujourd’hui», insiste Mehdi Tazi, le vice-président de la CGEM.
De son côté, Chakib Alj, président de la CGEM, a assuré que les entreprises marocaines «vivent actuellement beaucoup de difficultés, dont une grande pression sur leur trésorerie, mais elles ne baissent pas les bras. Il faudra donc leur donner les moyens de traverser ces difficultés et de se développer». Alj plaide pour une Loi de finances qui soit favorable à la croissance des entreprises et à la création d’emplois.