Le mois sacré de Ramadan approche à grandes enjambées et les autorités sont à pied d’œuvre malgré la situation exceptionnelle que vit le royaume. Le département d’Aziz Akhannouch se veut rassurant, précise Les Inspirations Eco, qui s’intéresse au sujet dans sa livraison de ce vendredi.
Le quotidien ajoute que malgré la pandémie, le ministère de l’Agriculture rassure les Marocains et indique que le marché national sera suffisamment approvisionné en produits agricoles et alimentaires, et que les prix resteront stables tout au long du mois sacré. Soulignons que le ministre a tenu une rencontre en visioconférence avec les différents intervenants du secteur agricole mercredi 15 avril pour donner les instructions nécessaires.
Ainsi, on apprend que grâce à la bonne conduite du programme d’assolement des cultures légumières, la production issue des récoltes hivernales couvre nettement les besoins de consommation des mois d’avril et mai, qui coïncident avec le mois de ramadan. De même, le programme d’installation des cultures printanières se poursuit à un bon rythme avec une réalisation de 77% à aujourd’hui, et la production de tomate couvre largement les besoins du mois sacré, estimés à 90.000 tonnes, avec une disponibilité de 120.000 tonnes pour ce même mois.
En ce qui concerne les fruits, Les Inspirations Eco indique qu’en dehors des oranges, dont les prix sont plus élevés que ceux de l’année précédente à cause d’une baisse de production, les fruits comme les pommes et les bananes sont disponibles à des prix stables. Même situation pour les légumineuses les plus utilisées durant ce mois (les lentilles et les pois chiches) qui affichent une stabilité des prix et se situent à des niveaux raisonnables.
Aziz Akhannouch rassure aussi quant à la disponibilité en quantités suffisantes et à des prix stables des produits d’origine animale, poursuit le journal. Force est de noter que malgré le contexte du coronavirus, les unités de production laitière continuent leur activité à un rythme normal et la production prévisionnelle pour ramadan devrait dépasser les 110 millions de litres pour une demande estimée à 100 millions de litres.
On apprend de même que pour les dérivés laitiers, notamment le beurre, la consommation moyenne mensuelle se situe à 1.200 tonnes et celle du mois de ramadan peut atteindre 1.500 tonnes, soit 25% de plus. Enfin, le ministre assure aussi que l’offre en viandes blanches et en œufs couvre largement les besoins de consommation et à des prix stables.