Quel avenir pour le crowdfunding au Maroc?

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Revue de presseKiosque360. Le gouvernement est à pied d’œuvre pour doter cette activité d’un cadre réglementaire. Le projet de loi prévoit, entre autres, une gestion du crowdfunding par des structures dédiées appelées «sociétés de financement collaboratif».

Le 09/04/2018 à 21h45

Le crowdfunding gagne du terrain au Maroc. Ce mode de financement collaboratif qui, il y a encore quelques années, n’en était qu’à ses balbutiements, a rapidement pris de l’ampleur. Au point que le gouvernement se voit obligé, aujourd’hui, de lui offrir un cadre juridique pour permettre aux entreprises de se lancer dans cette activité et garder, par ailleurs, un œil sur son fonctionnement.

Aujourd’hui Le Maroc, qui évoque le sujet dans sa livraison du 10 avril, avance que le crowdfunding, qui verra bientôt le jour, permettra de donner vie aux rêves de nombreux entrepreneurs, surtout à ceux qui n’ont pas accès au financement bancaire. Le journal, qui s’interroge sur l’avenir de cette activité au Maroc, indique que le cadre réglementaire en étude depuis quelques années est fin prêt et que l’avant-projet de loi est actuellement consultable sur le site du Secrétariat général du gouvernement, et ce jusqu’au 21 avril. L’objectif est de recueillir les avis et les amendements du public.

Soulignons que le texte définit le statut de la plateforme de financement collaboratif (PFC), dont l’objectif est de mettre en relation créateurs, personnes physiques ou morales et contributeurs. Aujourd’hui Le Maroc précise que cette plateforme sera gérée par des structures dédiées, appelées «sociétés de financement collaboratif», qui se présenteront sous forme de sociétés commerciales, avec un capital minimal de 300.000 dirhams. Elles devront, pour exercer, obtenir l’agrément d’une administration.

Le texte de loi en préparation prévoit trois formes de crowdfunding. Le journal insiste sur le fait que la mise en place de cette activité vise à résoudre une partie des problèmes de financement que rencontrent les TPME sous-capitalisées et non servies par les banques. Elle jouera un rôle complémentaire à celui de la chaîne de financement qui existe déjà.

Par Ismail Benbaba
Le 09/04/2018 à 21h45