La campagne électorale du binôme Chakib Alj et Mehdi Tazi est ouverte. La candidature de ce tandem, uniques candidats à la présidence et à la vice-présidence de la CGEM, a été entérinée lundi 16 décembre dernier lors du Conseil d’administration de la confédération. C'est ce qu'on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd'hui le Maroc dans son édition de ce mercredi 18 décembre.
La validation de ce dossier a été faite conformément aux statuts de la confédération, qui fixe au 22 janvier prochain la date de la tenue de l’assemblée élective. Trois grandes priorités s’imposent pour ce nouveau mandat. Citons, dans ce sens, l’inclusion territoriale, le renforcement des PME-PMI et le développement de l’industrie marocaine. Ce sont là les principaux axes stratégiques qui devraient marquer les trois prochaines années. C’est d’ailleurs ce qui a été souligné lors d’un point de presse, tenu mardi 17 décembre par Mohamed Bachiri, président par intérim de la CGEM. Cette rencontre a été l’occasion de mettre le point sur l’action de la confédération ces deux derniers mois. Et le bilan se veut positif.
Tour d’horizon de ce qui a été fait et ce qui se prépare à court terme.Bien qu’ils aient opté pour une certaine discrétion, la première des choses dont se réjouissent les membres de la CGEM est de voir une grande partie de leurs propositions fiscales retenue dans le cadre de la loi de Finances. Mohamed Hdid, président de la commission fiscalité et régime de change à la CGEM, indique que 8 propositions sur 10 ont été prises en considération. La confédération a bâti ses recommandations sur deux points précis, à savoir les conclusions des Assises de la fiscalité et l’instauration d'une nouvelle confiance. Parmi les mesures retenues, on note la baisse de l’IS à 28% pour les entreprises du secteur de l'industrie.
«Nous avons voulu que cette mesure soit généralisée. Cela n’a pas été retenu, parce que cette généralisation coûterait 1,242 milliard de dirhams au budget de l’Etat», explique M. Hdid.
La CGEM a eu par ailleurs gain de cause sur la suppression progressive de la cotisation minimale, qui est passée à 0,6% contre 0,75%, mais aussi sur l’extension de la neutralité fiscale pour les sociétés qui font des opérations intra-groupe, ainsi que sur l’apport pour la création de holdings et enfin l’encouragement des start-up, dont l’investissement a été augmenté à 500.000 dirhams contre 200.000 dirhams auparavant.