Dans un contexte marqué par la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, les acteurs marocains veulent dénicher des opportunités. C’est ce qu’on peut lire dans les colonnes du quotidien Aujourd’hui le Maroc, dans son édition de ce mercredi 22 janvier. En marge du Sommet Royaume-Uni-Afrique, le ministère des affaires étrangères et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) ont organisé à Londres un dialogue des affaires Maroc–Royaume-Uni.
Cette rencontre intervient alors que le Royaume-Uni redéfinit les contours de sa politique étrangère, au lendemain du Brexit. Au total, 116 entreprises marocaines et 225 britanniques ont pris part à cette importante rencontre économique, dont l’objectif a été de présenter les opportunités d’échanges commerciaux et d’investissements que les deux pays ont à offrir.
Présidée par Mohcine Jazouli, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, la délégation marocaine a présenté les grands secteurs d’intérêt commun – agrobusiness, énergies renouvelables, industries, services financiers, logistique, formation ... Les représentants des entreprises des deux pays ont également eu l’occasion de discuter lors de rencontres B2B. La partie britannique a, pour sa part, été conduite par le ministre d’Etat du Royaume-Uni chargé du commerce international, Conor Burns, ainsi que par Andrew Murrisson, secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, en charge de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Ce Forum d’affaires a par ailleurs été marqué par la signature d’un mémorandum d’entente par Mohcine Jazouli, du côté marocain, et Conor Burns, côté britannique, visant la création d’un groupe de travail conjoint chargé d’étudier les moyens à même de permettre au Royaume-Uni et au Maroc d’augmenter leurs investissements respectifs.
Les échanges commerciaux annuels entre le Maroc et le Royaume-Uni s’étaient élevés, en 2018, à plus de 18,3 milliards de dirhams (MMDH), soit un peu moins de 4% de l’ensemble des échanges avec l’Union européenne. Le Maroc exporte environ 8 MMDH vers le Royaume-Uni, faisant de celui-ci son 7e client et le 11e fournisseur dans le cadre de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne.