Ce déficit tient compte d'un solde positif de 9,8 milliards de dirhams dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l'État gérés de manière autonome (SEGMA), précise la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques de février 2019.
Au détail, le bulletin indique que les recettes ordinaires se sont établies à 34,3 milliards de dirhams, contre 30,8 milliards à fin février 2018, en hausse de 11,3%. Ceci s'explique par l'augmentation des impôts directs (+8%), des impôts indirects (+10,8%) et des recettes non fiscales (+119,8%), conjuguée à la baisse des droits de douane (-4,4%) et des droits d'enregistrement et timbre (-2,8%).
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Par ailleurs, les dépenses émises au titre du budget général ont progressé de 5,7% à 59,3 milliards de dirhams à fin février 2019, en raison de la hausse de 25,6% des dépenses d'investissement, de la stagnation des dépenses de fonctionnement et de la baisse de 1,7% des charges de la dette budgétisée, relève la même source, ajoutant que les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 116,5 milliards de dirhams, représentant un taux global d’engagement de 25%, soit le même niveau qu'à fin février 2018.
Le bulletin fait également ressortir que les recettes des comptes spéciaux du Trésor ont atteint 20,7 milliards de dirhams, compte tenu des transferts reçus des charges communes du budget général d’investissement pour 11,3 milliards de dirhams, alors que les dépenses émises ont été de 11 milliards de dirhams. Ces dépenses intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 468 millions de dirhams (MDH), fait remarquer la TGR, précisant que le solde de l’ensemble des CST s'est ainsi élevé à +9,6 milliards de dirhams. Parallèlement, les recettes des SEGMA se sont chiffrées à 235 millions de dirhams contre 188 millions de dirhams à fin février 2018, en hausse de 25%, alors que les dépenses émises ont reculé de 28,6% à 25 millions de dirhams.