Ce ne sont pas moins de 4,6 milliards de dollars, soit quelque 41 milliards de dirhams, dont le Maroc aura besoin pour concrétiser le projet de Gaz naturel liquéfié (GNL). C’est ce qu’a affirmé, mardi 16 décembre à Rabat, Abdelkader Amara, ministre de l’Energie, des mines, de l’Eau et de l’environnement. Les" investisseurs privés et les institutionnels nationaux" devront mettre la main à la poche, puisqu’ils en "supporteront une grande partie" a affirmé le ministre lors du lancement du plan national de développement du GPL. Face à des enjeux aussi importants, Amara promet la transparence dans le choix des partenaires, notamment grâce à des appels d’offres.
Le plan national de développement du GNL vise à réaliser l'infrastructure nécessaire à la réception du gaz naturel liquéfié, sa regazéification, son transport et son utilisation dans la production électrique et l'industrie. Avec ce plan, le Maroc se prépare à "l’expiration en novembre 2021 de la convention de transit du gaz algérien par le gazoduc Maghreb-Europe (GME) et du contrat de fourniture de gaz naturel par la Sonatrach", a souligné le ministre. L’objectif est donc de sécuriser l’approvisionnement en électricité. Le projet comprend essentiellement la mise en place d’un terminal GNL à Jorf Lasfar ainsi qu’un gazoduc de 400 km reliant le terminal GNL au GME, en passant par Mohammedia, Kénitra et Dhar Dou.
A retenir :
Composition du projet | Terminal gazier à Jorf Lasfar et gazoduc |
Investissement | 41 milliards de dirhams |
Longueur du Gazoduc | 400 km |
Points desservis par le gazoduc | Jorf-Lasfar, Mohammedia, Kénitra et Dhar Dou |
Consommation de gaz naturel en 2014 | 0,9 milliards de m3 |
Consommation de gaz naturel en 2025 | 3,5 milliards de m3 |
Durée de construction | 36 mois |