Où en est le plan de développement régional de Casablanca-Settat, se demande, dans sa livraison de ce 6 juillet, L'Economiste qui revient sur la dernière session ordinaire du Conseil de la région Casablanca-Settat, tenue le 3 juillet à El Jadida. Le quotidien souligne ainsi que ce rendez-vous a été marqué par un maigre programme, puisque rien de bien consistant n’a filtré sur le plan de développement de la région qui nécessitera, d’ailleurs, une enveloppe de 115 milliards de DH.
Le président de la région en est encore à la phase de négociation et d’échanges avec les ministères concernés et les autres parties prenantes. La finalité de ces négociations est de pouvoir lever les fonds nécessaires pour la réalisation de ce plan, souligne le journal qui rappelle que les autorités de la région ont déjà identifié des dizaines de projets dans des domaines liés à l’environnement, au milieu rural, à la qualité de vie, au transport. Force est de noter que la kyrielle de décrets d’application adoptés récemment vise à donner un coup d’accélérateur au processus de régionalisation avancée.
Mais L’Economiste indique que les élus réclament, en urgence, la mise en place du fonds de solidarité interrégionale, dont le rôle est de garantir la répartition équitable des ressources et de favoriser la déconcentration. D’aucuns appellent également à doter les directions régionales des ministères d’un pouvoir décisionnel pour pouvoir trancher sans attendre l’aval de Rabat. Moncef Belkhayat, vice-président de la région Casablanca-Settat, cité par le journal, estime aussi que les ministères de l’Intérieur et des Finances devraient lâcher du lest pour que les régions puissent pleinement jouer leur rôle de force motrice.
