Belle marée à fin mars dernier. Selon L'Economiste, dans son édition du 20 mai, les débarquements de la pêche côtière et artisanale ont bondi de plus d'un tiers, à 302.800 tonnes contre 224.450 au premier trimestre de 2015.
La contre-valeur a également progressé de 13% par rapport à la même période. Elle s'est établie à 1,6 milliard de DH au lieu de 1,4 milliard une année auparavant. Seulement, ces performances font suite à un recul de 11,6% des prises enregistrées lors du dernier trimestre de l'année écoulée. Un recul expliqué par le retard des pluies, notamment en novembre et décembre. Or, l'absence de pluie impacte aussi fortement la faune maritime que les cultures agricoles.
L'amélioration des captures est tirée surtout par le poisson pélagique, dont le volume a augmenté de 40% sur les trois derniers mois. Au total, la pêche de ces espèces a porté sur 261.160 tonnes contre 186.140 à fin mars 2015. Sur ce volume, la sardine assure 210.680 tonnes, soit une participation de 60%. Le reste étant tiré par le maquereau, les anchois et le chinchard. La capture du poisson blanc et du céphalopode a enregistré, quant à elle, une légère hausse dans les meilleurs cas ou une stagnation: 22.630 tonnes pour le poisson blanc et une progression de 2%, tandis que le céphalopodes est resté stable à 13.500 tonnes. Quant à la valeur marchande des débarquements, elle s'est renforcée de 200 millions de DH à 1,6 milliard de DH. Ceci, après une hausse de 28% au cours du premier trimestre de 2015. Elle provient en majeure partie du poisson pélagique.
