Fini le fractionnement des factures pour ne pas payer par chèque. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que les paiements en liquide seront désormais limités à 5.000 dirhams par fournisseur et ne devront pas dépasser les 50.000 dirhams par mois et par fournisseur.
Selon le journal, la mesure risque de causer des dégâts collatéraux. «Elle prive les fournisseurs de leurs clients les plus solvables et multiplie le risque d’impayés en raison de la multiplication des paiements par chèque et effets de commerce». Le quotidien indique que la résolution du problème du paiement en espèces passera par la résolution de la prolifération des chèques en bois. En effet, le paiement cash est considéré comme plus sûr. A cela, s’ajoute le faible taux de bancarisés, qui encourage le paiement en liquide.
Aujourd’hui, L’Economiste propose que le gouvernement fixe une liste des secteurs où le paiement en espèces est toléré à 200.000 dirhams, comme l’agriculture ou l’immobilier.En attendant, la nouvelle loi de Finances a introduit des changements en matière de paiement en espèces, comme l’exonération de droits de timbre de 0,25 % pour les médicaments et le carburant, mais aussi pour les professionnels n'ayant pas la qualité de commerçants et ne tenant pas de comptabilité.









