«L’objectif de ce sommet, c’est l’échange d’expériences et des pratiques légales, la formation dans différents pays arabes en vue de renforcer les législations réglementaires de la concurrence», a affirmé le président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou, dans une déclaration pour Le360.
Ce deuxième sommet se penchera également sur la mise en place d’un programme de formation pour les cadres et les étudiants, et sur l’examen d’autres sujets relatifs au numérique et aux pratiques anti-concurrentielles, à la lumière de la conjoncture et de l’évolution des prix, a par ailleurs souligné Ahmed Rahhou.
À l’ouverture ce mercredi de cette 2ème édition à Rabat, en l’absence des représentants algériens et tunisiens, le ministre du Commerce et de l’Industrie Ryad Mezzour a affirmé que vu «l’ouverture des économies à l’international, il est important que l’ensemble des organes chargés de gérer et de contrôler coordonnent leurs actions, afin d’éviter les pratiques anti-concurrentielles qui ont un impact direct sur l’inflation et le pouvoir d’achat des ménages». Et d’ajouter que ces pratiques illégales ont aussi «un impact direct sur le potentiel de développement de nos pays».
Pour rappel, la première édition de ce sommet a eu lieu le 16 mars 2022 au Caire, au siège de la Ligue arabe, où le Maroc a été chargé de présider la Commission chargée du système des intégrations.