La région de l’Oriental veut faire de l’offshoring un pilier important de son économie. C’est ce que nous apprend L’Économiste dans sa livraison de ce mercredi, expliquant que la région entend créer 2.000 emplois dans ce secteur d’ici 2020.
En effet, c’est en marge de la 16e édition du Salon international des centres de contact et d’appel au Maroc, qui s’est tenue à Oujda, que les autorités de la région ont dévoilé leurs ambitions en la matière. Selon le quotidien, le bassin de l’offshoring pourrait contribuer à la création de 4.000 emplois vers 2022 et faire de cette activité un secteur prometteur pour l’emploi.
Soulignons que le CRI (Centre régional d'investissements) met tout en œuvre pour être à la hauteur de la demande et assurer des emplois durables, pérennes et épanouissants pour les jeunes diplômés. On apprend aussi que 5 sociétés internationales se sont récemment engagées pour faire d’Oujdashore un exemple de réussite dans les domaines des centres d’appels, de l’informatique, du business process outsourcing et de l’Information technology outsourcing.
L’Economiste précise qu’il s’agit de doter l’Oriental de marques territoriales liées au numérique tout en encourageant les entrepreneurs, les donneurs d’ordre et les responsables locaux à créer un écosystème numérique autour du digital et des call centers, ajoutant que la région est une véritable pépinière en ressources humaines, puisqu’elle compte 115.000 étudiants universitaires, entre autres.
Pour Othmane El Ferdaous, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Industrie, il est nécessaire de remédier à la qualité des services dans l’accueil, le transport du personnel engagé, l’application des normes RGPD, la gestion de la qualité tout en renforçant la différenciation compétitive, l’expertise et la data. Selon L’Économiste, Oujda ambitionne cette montée en puissance dans l’offshoring en vue de concurrencer Casablanca et Fès.