Les présidents des 18 communes des différentes préfectures de Casablanca, Mohammedia et des provinces de Nouaceur et Mdiouna ont majortairement voté en faveur de ce nouveau contrat qui prendra effet dès le 1er novembre 2019. Le document, liant l'ECI "Al Baida" au groupe espagnol Alsa, pour l'exploitation du réseau des bus dans le Grand Casablanca a donc, par ce vote, été officiellement acté ce mardi 15 octobre.
Lors de cette réunion de l'ECI, au siège de la wilaya de Casablanca, Abdelaziz El Omari, président du conseil de la ville, élu sous les couleurs du PJD, a révélé pour la première fois les détails de ce contrat, et a également livré de plus amples informations sur la phase transitoire, qui va durer un an, au cours de laquelle Alsa devra gérer une flotte de 450 bus.
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Celle-ci correspond au parc vétuste, déjà existant, lequel devrait faire l'objet d'une mise à niveau. En cas de dégradation avancée de ce parc, souligne El Omari, Alsa sera dans l'obligation de recourir à l'import de véhicules de transport en commun, mais à titre tout juste provisoire.
Le contrat d'Alsa consiste en un volumineux document de 360 pages. Il instaure le principe de partage du risque commercial entre les deux signataires.
Par ailleurs, les recettes de l'entreprise espagnole seront versées sur le compte de la Société de développement local (SDL) Casa Transport, celle-ci étant l'entité en charge du suivi et du contrôle de l'exécution de ce contrat. Casa Transport, à son tour, reversera ensuite à Alsa les charges forfaitaires fixées dans le contrat.
Le programme d'investissement engagé par Alsa s'étale sur une période de dix années, comprenant l'acquisition de 350 bus d'ici 2020, en complément de la flotte initiale de 450 bus.
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Le contrat stipule en outre qu'Alsa s'engagera à partager avec l'ECI "Al Baida" les recettes qui dépassent le seuil engagé par le délégataire.
De la même manière, lorsque les recettes sont inférieures à ce seuil, le manque à gagner sera déduit du montant des charges forfaitaires, le tout, conformément aux principes du système bonus-malus. Les charges forfaitaires incluent, entre autres, les dépenses relatives aux salaires et aux indemnités des employés, aux frais kilométriques, ou encore aux frais d'entretien.