C'est ce que révèle la Commission européenne dans son rapport sur la Politique de voisinage. Le document, qui énumère les principaux développements et réformes intervenus au Maroc en 2014, fait le point sur les réalisations en termes de coopération financière, nous apprend le quotidien Aujourd'hui Le Maroc dans son édition du vendredi 27 mars. Ainsi, le total des programmes lancés, l'année dernière par l’UE au profit du royaume, a été de 218 millions d'euros. Inscrit dans le cadre de l’Instrument européen pour le voisinage(IEV), ces dispositifs visent à soutenir des réformes dans les secteurs de la santé (90 millions d’euros) et de la justice (70 millions d’euros).
Aujourd'hui Le Maroc souligne aussi que les programmes concernent également la construction de la Centrale solaire de Ouarzazate, un projet auquel l’UE contribue à hauteur de 38 millions d'euros. On note, de même, l’octroi de deux financements de 10 millions d'euros chacun, en vue de préparer les négociations des Accords de libre-échange complet et approfondi(ALECA) et aussi d'assurer la formation professionnelle dans le secteur des énergies renouvelables. La Commission européenne note également dans son rapport que les 218 millions d'euros rentrent dans le budget indicatif au profit du Maroc, fixé par l’Instrument européen pour le voisinage pour la période 2014-2017.
Selon le journal, cette enveloppe budgétaire oscille entre 728 et 890 millions d’euros. Soulignons que la coopération sera focalisée sur trois domaines d'intervention visant l’accès équitable aux services de base, la gouvernance démocratique, l’Etat de droit et la mobilité ainsi que l’emploi et la croissance durable et inclusive. Force est de noter que l’Union Européenne a félicité le royaume pour les progrès significatifs réalisés dans la mise en oeuvre du Plan d’action de la Politique européenne de voisinage. Dans la liste des recommandations formulées, l’UE appelle le Maroc à élaborer une stratégie intégrée et inclusive de l'emploi ainsi qu’une formation professionnelle performante et un enseignement technique et supérieur, adaptés aux besoins de l’économie nationale.