Après l’automobile, c’est au tour du secteur du textile d’attirer des géants. En effet, rapporte L’Economiste dans son édition du 29 juin, le Maroc est dans le viseur de la marque britannique Marks & Spencer. Celle-ci avait d’ailleurs diminué sa présence sur le sol marocain qui devient cependant plus compétitif par rapport à d’autres destinations. En effet, la main-d’œuvre chinoise est devenue plus chère. Les dirigeants de Marks & Spencer auraient toutefois en tête toute une liste de pays, dont le Maroc, pour la délocalisation. Par ailleurs, selon le journal, d’autres donneurs d’ordre penseraient au royaume pour le sourcing d’une partie de leur production.
Le secteur du textile, au Maroc, a déjà mis en place trois écosystèmes: le Fast-Fashion, le jean denim et la distribution. Cela s’est fait dans le cadre d’un contrat programme signé avec l’Etat et qui prévoit, d’ici 2020, la création de 44.000 nouveaux emplois et la réalisation d’un chiffre d’affaires de 6,3 milliards de dirhams. Le journal rappelle, à ce propos, que la Banque Centrale Populaire a mis en place un programme dédié à ce secteur. Elle a effectivement instauré un crédit relais spécialement destiné aux entreprises du secteur, en plus des financements nécessaires et des avances sur le crédit TVA. Les entreprises qui font partie de l’un des trois écosystèmes pourront aussi demander à l’institution en question des crédits dépannage pour faire souffler leur trésorerie. Car les créances en souffrance de ces sociétés deviennent très lourdes à supporter. Par ailleurs, on apprend aussi, sur les colonnes de L’Economiste, que l’Amith a engagé un cabinet international de lobbying pour promouvoir l’attractivité du royaume.