L’Economiste, dans son édition du 15 mars, rapporte que les agences de location de voiture font «face au casse-tête des amendes dues par les clients non-résidents», qui représentent 78% de leur clientèle. Dans certains cas, les entreprises se retrouvent dans l'obligation de payer des amendes pouvant atteindre 4.000 dirhams, ajoute le journal. Pire, «le jugement est prononcé sans que le management soit informé des différentes étapes de la procédure judiciaire».
En effet, les agences sont tenues pour responsables des infractions de leurs clients, alors même qu'elles ne sont généralement mises au courant de ces infractions qu'une fois que le conducteur a quitté le Maroc.Il a ainsi été question d’instaurer une «déclaration préalable de location de voiture sans chauffeur», contenant notamment le nom du client, la date du contrat et sa durée. Mais le dispositif n’a pas été concluant.
Le professionnels, comme l’indique L’Economiste, dénoncent donc un système inefficace de gestion des contraventions. Pour pallier ce problème, la fédération recommande la mise en œuvre d’un système en temps réel. L’Economiste cite l’exemple de Dubaï, où les opérateurs reçoivent une alerte dès qu’une infraction est commise par un client.
Les agences demandent, par ailleurs, une solution au problème du stock d’amendes dont elles «ne doivent pas être tenues pour responsables».