L’investissement des entreprises et établissements publics passe sous la barre des 100 milliards de dirhams

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Revue de presseKiosque360. Le gouvernement veut faire passer l’investissement des entreprises et établissements publics sous la barre des 100 milliards de dirhams. L’objectif de cette mesure est de permettre un ralentissement, en vue de rentabiliser les investissements existants.

Le 16/10/2018 à 22h08

L’Economiste rapporte, dans sa publication du 17 octobre, que l’investissement des entreprises et établissements publics sera redimensionné pour le faire passer sous la barre des 100 milliards de dirhams. Ainsi, le projet de loi de Finances prévoit 99 milliards de dirhams contre 107,57 milliards de dirhams programmés cette année, ajoute le journal en faisant remarquer que ce réajustement tient compte du taux d’exécution, qui oscille entre 60% et 70%.

Notons que, depuis 2010, le taux d’accroissement moyen des investissements réalisés n’a pas dépassé 1%. L’Economiste souligne aussi que, même si les diverses lois de Finances prévoyaient des montants au-dessus de 100 milliards de dirhams, les réalisations n'ont pas dépassé les 80 milliards de dirhams.

Il va sans dire que l’objectif de cette mesure est de permettre un ralentissement, en vue de rentabiliser les investissements existants. Pour le département des Finances, l’enjeu est une meilleure maîtrise des prévisions et de la programmation pour une exploitation optimisée des réseaux, équipements et infrastructures qui existent déjà.

L’Economiste souligne également que le rapport préalable relatif au budget, publié pour la première fois cette année, met en exergue les réajustements nécessaires. Le rapport évoque, de même, l’accélération de la cadence de réalisation des programmes et des projets d’investissement, ainsi que la priorité donnée à ceux qui ont fait l’objet de conventions signées devant le roi et de celles conclues avec les institutions internationales ou encore avec les pays donateurs. L’Economiste précise que, pour l’année prochaine, les investissements devraient être destinés aux secteurs des phosphates, de l’énergie, des transports, de l’eau potable, de l’habitat et de l’agriculture. 

Par Ismail Benbaba
Le 16/10/2018 à 22h08