Bonne nouvelle pour les salariés. La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) approuve la mise en œuvre de l’indemnité pour perte d’emploi (IPE). Ce mécanisme consiste à octroyer aux salariés ayant perdu leur emploi de manière involontaire une indemnité équivalente à 70% de leur salaire mensuel moyen des 36 derniers mois, plafonnée à hauteur du SMIG.
Cette indemnité peut aller jusqu’à six mois à partir de la date d’arrêt de l’activité. Et de préciser que les taux de cotisation à l’IPE sont fixés à 0,38% pour la part patronale et 0,19% pour la part salariale. Qui plus est, un accompagnement ANAPEC et un programme de formation qualifiante sont également prévus dans le cadre de ce programme afin d’aider les salariés à trouver un nouvel emploi.
La CGEM adopte la mise en œuvre de cette feuille de route sociale suite à l’engagement du gouvernement de "doubler l’enveloppe budgétaire prévue par l’Etat pour accompagner le démarrage de l’IPE". Au total, le fonds d’amorçage prévoit un enveloppe de 500 millions de DH, ce qui devrait éviter les risques de déficit au bout de la deuxième année, comme c’était le cas avec le première estimation, prévue à 250 millions de DH.
Selon le patronat, à moyen terme, l’indemnité aurait subi soit "un arrêt", soit une "augmentation des cotisations salariales et patronales". Une situation qui est loin d’être favorable pour le tissu entrepreneurial marocain qui souffre déjà des effets d’une conjoncture difficile. Au terme de la 3e année du programme, une évaluation des dispositifs de l’IPE est prévue dans le but de réviser sa mise en œuvre.
