LGV Kénitra-Marrakech: et de trois pour les entreprises chinoises

Al Boraq. La LGV la plus rapide d'Afrique et du monde arabe. 

Al Boraq, la LGV la plus rapide d'Afrique et du monde arabe. DR

Revue de presseLe China Railway 20th Bureau Group a décroché le cinquième lot des travaux de génie civil de la LGV Kénitra-Marrakech. Jusque-là, l’ONCF avait attribué trois lots, remportés par deux entreprises chinoises et le groupe marocain TGCC. Cet article est une revue de presse tirée de Challenge.

Le 03/10/2024 à 23h18

Une nouvelle entreprise chinoise se voit attribuer un marché de taille dans le cadre du projet de ligne grande vitesse Kénitra-Marrakech. Il s’agit du China Railway 20th Bureau Group (CRCC 20) qui a décroché le lot 5 des travaux de génie civil, indique le magazine Challenge. «La valeur du marché s’élève à 2,83 milliards de dirhams. Les travaux portent sur les terrassements, les ouvrages d’art, le rétablissement de communication et la construction de clôture sur ce tronçon long de 36 km», lit-on.

L’Office national des chemins de fer (ONCF), qui prévoit sept tronçons, vient de lancer un appel d’offres pour le lot 3. Il restera, ainsi, deux autres lots à pourvoir.

Le premier contrat est revenu au China Railway No 04 Engineering (3,4 MMDH), Shandong Hi-Speed Engineering-Construction a hérité du lot 2 (4,5 MMDH) et TGCC a remporté le lot 4 (2,83 MMDH).

En août dernier, le consortium conduit par le Français Egis Rail a remporté le contrat d’assistance à maîtrise d’ouvrage, pour un montant de 1,385 MMDH.

La mise en service commerciale de cette ligne est prévue avant la Coupe du Monde 2030, co-organisée avec l’Espagne et le Portugal. Elle sera construite de l’actuelle extrémité de la LGV à Kénitra jusqu’à Marrakech. Son prolongement comprend toutes les gares intermédiaires.

Par ailleurs, le groupe espagnol Ineco, en partenariat avec la société marocaine CID, a remporté un contrat d’étude de faisabilité pour une nouvelle ligne reliant Tanger et Tétouan, ainsi que des connexions avec l’aéroport de Tanger et les stades de football en vue de la Coupe du monde 2030.

Le tout s’inscrit dans le cadre du Plan Ferroviaire Marocain 2040, doté d’un budget de 375 MMDH et qui vise à augmenter la connectivité ferroviaire du pays, reliant 43 villes, 15 aéroports et plusieurs ports, tout en créant 300.000 emplois.

Par Nabil Ouzzane
Le 03/10/2024 à 23h18