La tendance est à la stagnation pour les prix à la consommation. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que cela est d’autant plus étonnant que la période estivale est habituellement propice à la hausse des prix. En juillet, l’indice des prix à la consommation a baissé de 0,5% par rapport au mois de juin et de 0,1% sur un an.
Cette évolution est attribuable à la détente des prix des produits alimentaires. Les tarifs des produits non alimentaires se sont, quant à eux, repliés de 0,1% en un mois et ont augmenté de 1% en un an. Par ailleurs, les prix des restaurants et services hôteliers se sont renchéris de 2,9% sur la période estivale, avec l’afflux des touristes. Les prix des boissons alcoolisées et du tabac ont suivi la même tendance, avec une hausse de 2% par rapport à juin et de 2,1% sur un an.
Les tarifs de l’enseignement (+2,9%) et des articles d’habillement contribuent à la hausse des prix des autres produits non alimentaires. Le journal note que «l’impact des soldes est quasiment invisible».Le coût du logement, de l’eau et de l’électricité a, pour sa part, augmenté de 1,1%.Pour ce qui est de l’inflation sous-jacente (hors tarifs volatils et réglementés), elle est demeurée stable sur un mois, mais a augmenté de 0,8% en un an.Quant aux prix des carburants, ils ont reculé de 2,6% au second trimestre, contribuant à la décélération des prix des produits non alimentaires.
En termes de perspectives, Bank Al-Maghrib verrait d’un bon oeil une hausse de l’inflation aux alentours de 2%. Mais celle-ci s’est cantonnée à 0,6% depuis le début d’année. Pour la fin de l’année, BAM prévoit donc une inflation de 0,9% en moyenne.
