Les PME "boostées"

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Revue de presseLes petites et moyennes entreprises n’ont toujours pas les moyens de leurs ambitions. La Banque centrale consolide le dispositif de financement.

Le 20/06/2013 à 00h43, mis à jour le 20/06/2013 à 17h37

Bonne nouvelle pour les PME marocaines. "8 milliards de DH seront mobilisables par le système bancaire", apprend-t-on sur les colonnes de L’Economiste de ce jeudi 20 juin. A qui doit-on cette décision ? Consciente de l’impact de la crise et des enjeux de la compétitivité du tissu économique national, Bank Al-Maghrib (BAM) "a renforcé le dispositif de financement ciblant les très petites et moyennes entreprises (TPME)", fait savoir L’Economiste qui revient sur la sortie mardi dernier du gouverneur de BAM, Abdelatif Jouahri.

"Dans l’ancien dispositif, les crédits aux TPME étaient mobilisables auprès de Bank Al-Maghrib dans le cadre des allocations de liquidité de trois mois. L’encours de cette catégorie de crédits est passé de 2 milliards de DH à 6 milliards de DH", explique Jouhari. "Au bout d’une année, le dispositif n’offrait pas suffisamment de visibilité pour le système bancaire et les chefs d’entreprise", constate-t-il.

Le chemin est encore long…

ll n’y a pas que le dispositif de Bank Al-Maghrib qui va redonner le sourire aux PME. Dans son édition de ce jeudi, Les Eco indique que "le Maroc est le premier bénéficiaire du fonds de transition de Deauville (fonds créé en 2011 par le G8)". Le tissu des PME bénéficiera d’une enveloppe de 25 millions de dollars, soit le quart du budget de ce fonds -doté d’un montant global de 100 millions de dollars- visant à soutenir les pays en transition. Cette enveloppe sera consacrée au financement de six projets d’appui aux petites et moyennes entreprises, précise L’Economiste.

Oui… Les PME marocaines méritent plus que jamais un traitement privilégié, notamment en ce qui concerne l’accès au crédit et au financement. A ce niveau, il y a encore du pain sur la planche. Si le Maroc a répondu à plusieurs recommandations des institutions internationales notamment l'OCDE en matière de soutien aux PME, le chemin est encore long pour permettre à ces structures de jouer pleinement leur rôle dans le développement socioéconomique.

Par Abir Al Maghribi
Le 20/06/2013 à 00h43, mis à jour le 20/06/2013 à 17h37