Devant les parlementaires, Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Economie et des Finances a défendu le projet de loi de finances (PLF) 2022. Au perchoir, elle a soutenu que «le projet de loi de finances pour l'année 2022 est un projet à caractère social, qui vise à réaliser la transition des politiques sectorielles incohérentes et non intégrées, à des politiques encadrées par une vision stratégique et une vue d'ensemble avec des priorités nationales claires», comme le relaie Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 27 octobre. Et d'ajouter que «le projet vise également à répondre aux attentes fondamentales des citoyens en matière de santé, d’éducation et d’emploi, redonner du dynamisme à l’investissement privé, accompagner l’entreprise nationale et l’inciter à créer des opportunités d’emploi et continuer à soutenir l’investissement public».
Pour la concrétisation de ces engagements, la ministre table sur une croissance économique de 3,2%, se basant sur le rétablissement de l’économie mondiale, une récolte céréalière de 80 millions de quintaux (Mqx) et un prix moyen du gaz butane de 450 dollars/tonne.
Pour insuffler une nouvelle dynamique au programme «Intilaka», le gouvernement mise sur le lancement du programme «Al Forssa» qui ambitionne d’accorder 50 000 prêts en 2022 avec une enveloppe globale estimée à 1,25 MMDH.
Autres annonces: la création de 250.000 postes d’emploi directs en deux ans à compter de 2022 et la baisse de l’impôt sur les sociétés (IS) à 27% au lieu de 28% pour les entreprises industrielles.
Le journal indique également que les ressources fiscales devront augmenter de 27 milliards de dirhams, les financements innovants devront générer 12 MMDH alors que les recettes de privatisation devront mobiliser 8 MMDH dans le budget de l’Etat. Le taux de cotisation minimale devra aussi passer de 0,5% à 0,45%, et 9 MMDH de crédits supplémentaires pour les secteurs de la santé et l’éducation sont prévus dans le PLF 2022.