Les éoliennes soufflent parmi les vents de Midelt

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Revue de presseKiosque360. Après le parc éolien de Taza dont les travaux devraient démarrer avant la fin de l’année, l’ONEE est en phase de finaliser le lancement, à Midelt, d’un nouveau projet éolien d’une capacité de 150 mégawatts.

Le 26/10/2015 à 23h54

Les énergies renouvelables sont toujours au cœur des priorités du royaume. Une journée d'information tenue lundi 26 octobre, à l'initiative de l'ONEE, au siège de la province de Midelt, renforce ce constat. Selon L'Economiste dans son édition du 27 octobre, l'Office table sur un mix électrique avec une part importante des énergies renouvelables, qui devraient atteindre 42% à l'horizon 2020.

Parmi ses projets prioritaires, le développement d'un parc éolien dans la région de Midelt. L'appel d'offres pour sa réalisation est d’ailleurs déjà lancé, et les entreprises adjudicataires seront connues incessamment sous peu. Le projet sera implanté entre les communes rurales de Miblane et Amerssid, sur une superficie de 2000 ha de terrains appartenant principalement à l'Etat mais, aussi, aux Eaux et Forêts. Il prévoit notamment l'installation de 50 à 75 éoliennes sur les sommets des montagnes de Ajlab, Ajbab, Amghouzif, Aghroub et Irreht Oughanbou. Des hauteurs jouissant d'une vitesse de vent considérable.

Côté investissement, le coût global du projet, dont les études sont toutes finalisées, est estimé à 2,6 milliards de dirhams. Le coup d’envoi du chantier sera donné en juin 2016 et les travaux devraient durer 18 à 24 mois. Ce parc éolien de Midelt vise une production de 150 Mégawatts de puissance électrique qui sera intégrée dans le réseau national de haute tension.

Le projet s’inscrit par ailleurs dans un programme global incluant cinq parcs éoliens dont le coût est estimé à environ 15 milliards de dirhams. Une enveloppe qui prévoit la fabrication et l’assemblage au Maroc des composantes de turbines éoliennes, la mise en place d’une usine de fabrication des pales, ainsi qu’une usine de fabrication des tours. Bref, un programme ambitieux qui devrait favoriser un véritable transfert de technologie.

Par Sanae El Asrawi
Le 26/10/2015 à 23h54