Dans sa note intitulée "Outlook 2021: vers une consolidation du marché actions, CDG Capital Insight note que le secteur bancaire africain devrait continuer à offrir un potentiel important.
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L'ouverture à l’international des grands groupes marocains se traduit par une présence dans plus de 20 pays. "Cette politique d’expansion a permis d’augmenter la part de l’activité des banques à l’international dans les principaux agrégats des groupes Attijariwafa Bank, Banque populaire et BMCE. En effet, celle-ci ressort à 34,5% du RNPG (Résultat net part du groupe, Ndlr) en moyenne sur les trois dernières années”.
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"Les perspectives économiques sont prometteuses globalement, les taux de pénétration restent très bas et les niveaux de rentabilité sont assez élevés. Toutefois, nos banques marocaines évoluent dans un environnement des affaires encore instable et qui présente un ensemble de risques liés principalement à la fragilité des cadres réglementaires en vigueur, au coût élevé du risque et au renforcement des pressions concurrentielles", souligne CDG Capital Insight.
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L’année 2020 a été façonnée par la pandémie du Covid-19 qui a affecté le système bancaire, notamment à travers l’accélération des créances en souffrance, les tensions sur les liquidités ou encore le ralentissement de la distribution des crédits, selon CDG Capital Insight.
Ceci s’est traduit au niveau des réalisations des banques cotées par une forte baisse des résultats due à une hausse importante du coût du risque et à l’impact de la contribution des banques au Fonds Covid-19.