Cela se passe à Dakhla. Et c’est le président du Conseil régional de Dakhla-Oued Eddahab, El Khattat Yanja qui, s'exprimant à l'ouverture de la première édition du forum international des gens de mer, sous le thème "Les perspectives de l’Economie Bleue en Afrique", a indiqué que cette économie constituait un gage de développement durable et inclusif, notant que le secteur de la pêche maritime constitue la principale source de développement socio-économique au niveau de la région, en s'accaparant 65% de la production nationale.
Ce maillon contribue, à travers les activités de tous ses segments, à la création de milliers de postes de travail directs et indirects et à l’injection d’importantes recettes fiscales au profit de l’Etat et des collectivités territoriales de la région. De fait, donc, ce secteur contribue au développement économique et social et à l’amélioration des conditions de vie de la population locale, a-t-il expliqué dans une intervention relayée notamment par le quotidien Libération, dans son édition du jour.
Son affirmation est, qui plus est, confortée par les grands projets d’infrastructure maritime, de valorisation des produits de la mer et d’aquaculture, actuellement en cours de réalisation dans le cadre du programme de développement intégré lancé par le roi Mohammed VI.
La région dispose actuellement de deux ports actifs dans la baie de Dakhla et d'un autre en cours de réalisation à Lamhiriz au sud de la région, en plus de la programmation d’un nouveau grand port au nord de Dakhla sur la côte atlantique, a avancé le président du Conseil régional.
Ce nouveau port, dont les travaux de réalisation seront lancés prochainement, sera d’une nouvelle génération et aura un impact déterminant sur la réduction des inégalités spatiales, en structurant de façon pérenne et équilibrée le territoire régional.
Cette nouvelle infrastructure portuaire est de nature à renforcer ses avantages comparatifs et à positionner son offre parmi les plus concurrentielles à l’échelle régionale et internationale, en répondant aux besoins des trafics futurs liés aux activités lucratives des secteurs productifs (pêche, agriculture, énergie, tourisme, industrie et mines), ce qui lui permet d’être une véritable passerelle d’échanges entre l’Afrique et l’Europe.
La région de Dakhla-Oued Eddahab est pourvue d’un capital maritime important de 660 km qui lui confère un net avantage compétitif, du fait de sa position géographique et de l’abondance de ses ressources naturelles, ainsi que de par l’existence d’infrastructures dédiées aux activités maritimes.