Le brut a augmenté de 0,39% à 71,77 dollars le baril (08h46 GMT), tandis que le Brent, l'indice de référence pour les prix du pétrole en dehors des États-Unis, était en hausse de 0,39% à 79,59 $ le baril. Les analystes expliquent ce comportement par une baisse des stocks de brut, compensant de ce fait les craintes d'un ralentissement de la demande mondiale.
L'Agence internationale de l'énergie a entretemps révisé ses perspectives mondiales pour 2018, passant de 1,5 à 1,4 million de barils par jour, en lien avec la hausse attendue des prix pour le reste de l'année. Les sanctions imminentes des Etats-Unis contre l’Iran, membre de l'OPEP, ont contribué à la hausse des prix du pétrole et le marché devrait se resserrer pour le reste de l'année, a déclaré l'agence mercredi 16 mai.
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La hausse des cours de pétrole à l’international ne tardera certainement pas à se faire sentir sur le marché marocain. Cela au moment où le débat bat son plein sur la cherté des carburants. Le rapport établi à ce sujet, par la mission d’information parlementaire, a fait l’objet d’une première présentation, mardi 15 mai, devant la commission des finances à la première chambre du Parlement.
Le ministre des Affaires générales et de la gouvernance, Lahcen Daoudi, a affirmé que le gouvernement étudie une nouvelle formule de fixation des prix des produits pétroliers. Et tout porte à croire que le choix sera orienté vers l’adoption du principe de plafonnement des prix, à l’instar du modèle belge. Un premier draft de ce projet sera présenté la semaine prochaine au Parlement.