"Le Canada, la Corée du Sud, la Turquie, le Japon, l’Australie et le Maroc sont des marchés prometteurs à saisir pour faire face aux pertes éventuelles causées par le Brexit et aux sanctions douanières américaines qui seraient imposées sur des produits européens, dont ceux de la région de Navarre", relève l'étude réalisée par la Chambre de Commerce, d'industrie et des services de Navarre et l’Institut espagnol du commerce extérieur (ICEX).
Ces pays offrent ainsi de véritables marchés alternatifs en termes d'exportation et d'investissement, notamment dans les énergies renouvelables et l'industrie agroalimentaire, des secteurs clés de l'économie de la région de Navarre, explique le document.
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Pour Ana Cañada, responsable du commerce international à la Chambre de commerce de Navarre, les six marchés alternatifs retenus dans l'étude répondent à certains critères pouvant permettre aux entreprises ibériques de réussir leur internationalisation, notant que parmi ces facteurs figurent la facilité d'accès au marché, l'existence d'accords de libre-échange dans certains cas, le pouvoir d'achat de la population, l'importance de la classe moyenne, la stabilité politique, économique et financière et l'ouverture à d’autres marchés.
"Le Maroc est un pays qui jouit d'une stabilité politique et économique et dispose d'un marché accessible et ouvert, des facteurs essentiels pour attirer les investisseurs", note le journal espagnol Navarra Capital.es qui rapporte les grandes lignes de l'étude, ajoutant qu'"il ne fait aucun doute que la proximité géographique et la dynamique que connaît le Royaume offrent non seulement la facilité à y faire des affaires, mais également l'opportunité d'accéder au marché africain".
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L'industrie automobile, les énergies renouvelables, l'agriculture, l'agroalimentaire, les nouvelles technologies, le tourisme, la construction et l'environnement, autant de secteurs dans lesquels le Maroc offre de grandes opportunités d'investissement, ajoute le quotidien économique.
La Secrétaire d'Etat espagnole de Commerce, Xiana Mendez, avait affirmé que le Maroc constitue l'une des destinations prioritaires sur lesquelles va se focaliser l'Espagne pour renforcer l'internationalisation de son économie.
L'Espagne s'est maintenue comme le premier partenaire commercial du Maroc au premier trimestre 2019, aussi bien en termes d'exportations que d'importations, selon les données publiées par l'Office statistique de l'Union européenne (Eurostat). Le pays ibérique s'est maintenu en 2018 comme le premier partenaire commercial du Maroc, pour la septième année consécutive.