«L’électricité «made in Morocco s’exporte bien», titre Aujourd’hui le Maroc dans son édition de ce 2 mars. Même plus que bien. En effet, en 2021, le volume des exportations s’est élevé à 851 GWh, soit l’équivalent de la production hydroélectrique du pays (hors station de transfert d’énergie par pompage), engendrant des recettes en devise de plus de 565 millions de dirhams, représentant près de 700% par rapport à l’année 2020. Côté importations énergétiques, elles affichent une baisse de 20% comparé à l’année 2020 avec 688 GWh au cours de la même période.
D’après la note de conjoncture de janvier 2021 de la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) du ministère des Finances, le solde des échanges d’énergie, notamment avec l’Espagne, a enregistré un repli de l’ordre de 125%, recouvrant un recul de 57% des exportations et une hausse de 62,8% des importations. Le journal restant sur le cas de Madrid, explique qu’en 2019, le Royaume avait pourtant exporté une partie de sa production du côté ibérique, alors qu’en 2018 encore, le pays avait acheté pour 2 milliards de dirhams d’électricité de l’Espagne.
Autre indication de la puissance énergique du Royaume: 1.207,7 Gwh, c’est le volume des exportations marocaines d’après les données de l’opérateur ibérique semi-public Red Eléctrica de España, représentant une valeur ajoutée de plus d’un demi-milliard de dirhams.
Au regard de l’engouement pour l’électricité marocaine, le quotidien annonce un avenir prometteur pour le pays, prévoyant un volume conséquent d’exportations vers d’autres pays européens. Mais déjà, des projets sont annoncés comme ceux situés dans le Sud du Royaume pour une production d’énergie propre.